mercredi 24 décembre 2008

Der Hanstrapp

Diesen Namen führt im Unter-Elsass und in der Pfalz ein weihnachtlicher Kinderschreck, welcher im Gefolge des Christkinds mit Ketten oder Schellen rasselnd un vermummt oder mit Kohlen erschwärzt, eingerzicht und die bösen Kinder schlägt oder gar ihnen die Flugen ausbläst. Dieser schreckhafte Begleiter des Christkinds ist höchst wahrscheinlich mytholigisch zu erklären. Indess giebt es eine Sage, welche unseren Hanstrapp anders ableitet. Er soll nach dieser Sage identisch sein mit Hans von Dratt, jenem gewaltthätigen Ritter, welcher in der Geschichte durch seine endlosen Händel mit dem Stift und der Stadt Weissenburg bekannt ist. 1480 - 1505. Vom Pfalzgrafen Philipp mit dem Bärbelstein belehnt, befestigte er diese Burg auf das grossartigste und machte von hier aus das ganzige Lauterthal unsicher. Trithemuis, ein Zeitgenosse, nennt ihn einen Verrächter des Klerus und der Mönche, welcher weder Gott noch Menschen gefürchtet und durch satanische Künste die Zuneigung des Pfälzgrafen, seines Berge erworben habe. Der Reichsacht und dem Kirchenbann verfallen, starb er 1505 und wurde "gleichwie ein Esel auf freiem Felde begraben".
Sein Grabmal befindet sich in der Sankt-Anna Kapelle bie Schlettenbach im Lauterthal, weist aber nur noch Spuren der einstigen Schönheit auf. Die Kapelle selbst, von Hans v. Dratt erbaut, ist ein wahres Kleinod spätgothischer Baukunst, seit 1793 zerstört, ist sie jetzt eine Ruine, indess sol sie demnächst stylgerecht restauriert werden. Das Andenken an unseren Ritter ist in den annten Gegenden noch sehr lebendig allerdings sehr entstellet durch allerhand sagenhaltes Beiwerk.


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Voici la veillée de Noël. La terre est couvert de neige et dans les arbres siffle la bise. Reunis autour de leurs parents, dans une chambre bien chaude, les enfant sont dans l'attente, le cœur partagé entre l'impatience de voir arriver le Christkindel et l'appréhension que leur cause le Hanstrapp. Tout à coup on entend le bruit d'une sonnette dans la rue. Tous ces petits coeurs battent. "Père, vas donc voir. N'est pas l'âne qui arrive?"
Puis on entend un bruit de chaines: cette fois plus de doute: c'est le Hanstrapp. L'émotion redouble. Enfin la porte s'ouvre et vetue de blanc, un voile sur la figure, apparaît le Christkindel suivie du Hanstrapp avec ses gros sabots, sa hotte sur le dos et sa chaine passée autour du corps... Le Christkindel interroge les enfants, s'informe de leur conduite. Inutile de chercher à le tromper, il sait tout, il connait les défauts de chacun. Le Hanstrapp est là pour emporter dans sa hotte les méchants: mais qu'ils promettent de se corriger et tout est pardonné. Puis se fait la distribution des joujoux et des bonbons que l'âne a apportés dans un panier ou qui sont suspendus à l'arbre de Noël.
Suivant une légende voici quelle serait l'orginie du Hanstrapp. Au XVe siècle, le château de Baerbelstein, situé sur la frontière septentrionale de l'Alsace, fut habité par un chevalier nommé Hans de Tratt qui se signala par ses violences et ses exactions. S'étant emparé des biens de l'abbaye de Wissembourg, il fut mis au ban de l'Empire et frappé d'excommunication. Depuis cette époque les parents, pour corriger les enfants, leur firent peur de Hans de Tratt qui à la longue, par une corruption de nom, serait devenu le Hanstrapp. Dans une chapelle en ruines, située dans la vallée de la Lauter, on voit encore la pierre tombale de ce chevalier, mais fort endommagée.

Aus den Elsässer Bilderbogen/Images alsaciennes n°11

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